Le parfum depuis l'antiquité jusqu'à la Renaissance à Florence

Le parfum depuis l'antiquité jusqu'à la Renaissance à Florence

Le parfum, son histoire.

L'art de la distillation, Cathérine de Mèdicis, la Florentine qui amène avec elle la mode du parfum

 

 

Si on devrait trouver le moment où le parfum, depuis sa naissance et popularité à l’époque Grecque et Romaine, à travers le Moyen Age, est devenu un élément indispensable à la cohabitation sociale, on peut désigner le temps où Catherine de’ Médicis s’est établie à la Cour de France.

L’histoire de Florence, ville de la fleur, la “Fleurie”, à côté de l’Art, la Cuisine et l’Artisanat est profondément liée aux parfums, aux fragrances et à leur production.

LE PARFUM DANS L'ANTIQUITE

Mais comment on est arrivé à la popularité et à l’utilisation commune des fragrances à travers les siècles? Pendant l’antiquité le parfum a été utilisé principalement pour plaire aux Dieux, l’habitude de brûler essences et encens sur les autels avec le fumeur qui monte jusqu’au ciel pour atteindre Dieu a été symbole de prière et dévotion. Depuis longtemps on couvrait les statues de marbre avec de l’huile parfumé ainsi que le parfum devenait symbole d’immortalité. Dans la Grèce ancienne les mariées pouvaient se parfumer seulement le jour des noces, mais l’utilisation de fragrances n’était pas recommandée pendant d’autres occasions.

Au point de vue psychologique l’odorat a été souvent lié à l’instinct, à l’intuition, en effet on dit il “a le nez” pour identifier une personne qui a la capacité de comprendre instinctivement et rapidement. Dans la Grèce classique les moralistes et hommes illuminés comme Socrate et Platon déplorent l’utilisation des parfums, en effet l’utilisation et l’abuse d’essences et d’huiles parfumés pour le corps ne devait pas empêcher la mémoire de la propre animalité et de la nature mortelle des êtres humains.

C’est Alexandre le Grand, au début du quatrième siècle, qui entreprendra des longs voyages en Arabie et en Inde pour se procurer les meilleures herbes aromatiques en révélant au monde entier la “route du parfum et des épices”. Ses conquêtes ont contribuées à la diffusion des parfums d’origine animale comme l’ambre gris et le musc dans le bassin méditerranéen.

Pendant la période hellénistique on a commencé à produire parfums et huiles parfumés à grande échelle, les classes sociales les plus riches ont commencé à se parfumer avec des huiles et essences, la perception du corps changea, il devint précieux et digne de recevoir les mêmes attentions destinées aux Dieux et la production des parfums devint “industrielle”. A Athène des ateliers de parfums furent ouverts près de l’Agora et ils étaient des lieux de rencontre et socialisation pour les classes bourgeoises et la même chose a passée à Rome. Dans la résidence dorée de l’Empereur Néron il ya avait des essences qui brûlaient constantement et pendant les fêtes somptueuses qu’il organisait les plafonds s’ouvraient en laissant tomber une pluie de parfums précieux.

LE PARFUM PENDANT LA RENAISSANCE

Ici à Florence la création de parfums s’est développée pendant la Renaissance, la distillation des fleurs, la création et l’utilisation d’essences parfumées a marqué le rôle social de la riche classe des marchands qui voulait ressortir aussi à travers l’utilisation de parfums prestigieux et très chers.

Ca vaut la peine de visiter la Galerie des Office, à Florence pour admirer l’un des chef d’oeuvres de la Renaissance, la Vénus de Botticelli. Le parfum, lié à l’ambroisie et au nectar, onguent d’immortalité cher à Vénus, indique que la divinité, à cause de sa nature divine a un parfum très agréable parce-que avec le parfum elle nourrit le corps et ça évoque l’immagine d’un corps incorruptible, immortel et divin. L’art des parfumeurs est né à Crète et Chypre, l'île consacrée à Aphrodite, aussi dite la “Déesse Chypre (poudre de beautée)”. C’était ici qu’on créa aussi des huiles parfumés à la rose, la fleur qui se réfère à la déesse de l’amour, comme on voit dans le tableau de Botticelli chez les Offices.

CATHERINE DE' MEDICIS

La figure de Catherine de’ Médicis est encore aujourd’hui controversée et énigmatique. En 1533 elle a 14 ans quand elle épouse le Duc d’Orléans, futur Roi de France, lui aussi de quatorze. Grâce à son chef parfumeur Renato Bianco et aux frères de Santa Maria Novella elle introduit à la cour de France l’utilisation des parfums déjà largement employée chez les cours italiennes. Et c’estRené le Florentin, comme il était appelé à Paris, qui s’est mis au travail en contribuant à la naissance de plusieurs nouveaux parfumeurs qui ont ouvert des atelier dans toute la ville pour assurer des essences à une société avide de nouveautés. Catherine de’ Médicis , descendante directe de Laurent le Magnifique, venait d’une ville, Florence, où les parfums étaient largement utilisés par les élégantes Dames de la noblesse et dans presque tous les couvents d’Italie il y avait un moine alchimiste qui se dédiait au traitement des herbes et à l’extraction de leurs essences.

Encore aujourd’hui à Florence travaillent des “nez” raffinés qui créent des parfums personnalisés chez leurs ateliers exclusifs, en gardant vivante une tradition très ancienne née pendant la Renaissance avec Monsieur Bianco, maître parfumeur au odorat délicat et sensible.

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